La pluie des prénoms
Le lendemain, à l’aube, Nina se leva plus tôt encore. La cité flottait dans un calme dense, interrompu uniquement par le bourdonnement discret des systèmes de conservation autonomes. Elle s’approcha des vitres une à une, le cerveau suspendu, tels que si les lettres allaient se construire marqué par ses yeux. Et elles étaient là. Encore.